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Bressuire cité de la viande

Le Bulletin N°62 de la Revue d’Histoire du Pays Bressuirais est épuisé mais, comme il nous est fréquemment encore demandé, nous avons décidé de le mettre en ligne au format PDF.

« Les 1er et 2ème abattoirs de Bressuire » , par Guy-Marie LENNE.

Aussi loin que remontent les archives à la disposition des chercheurs, l’activité bouchère semble être très présente, suscitant même de nombreux conflits avec les autorités seigneuriales. Mais pas d’abattoir au sens moderne du mot, ce dernier n’existant d’ailleurs pas avant l’Empire. On abat en pleine rue ou dans les arrières boutiques. Il faut en effet attendre le XIXe siècle pour que l’Etat impose partout en France, progressivement, des outils spécialisés d’abattage, par souci d’hygiène et de moralité publiques. Ainsi est construit le premier abattoir bressuirais, intra muros, en limite de l’actuelle place Barante, en 1835. Très rapidement, les problèmes s’accumulent, d’eau, d’hygiène, poussant les édiles bressuirais à rechercher une nouvelle solution.

En 1873, l’abattoir est transféré, près de l’ancienne église Saint-Cyprien, à l’Ouest de la ville, à proximité du Dolo. Moderne, répondant aux normes d’hygiène en vigueur alors, le nouvel outil d’abattage va donner entière satisfaction jusqu’au début du XXe siècle. Entre-temps, le bocage a connu une révolution agricole. L’élevage, notamment bovin, a considérablement augmenté et l’abattoir de Bressuire ne suffit plus à répondre à la demande. Une fois de plus, ses installations ont vieilli.

« Le troisième abattoir (1930-1950) » , par Marylise HIRTZ et Roger GUITTON.

Au début des années 1930, la Ville se lance alors dans un projet important de construction d’un abattoir dont l’objectif ambitieux était l’exportation de la plus grande partie de sa production. Ouvert en 1939, ultra moderne, véritable outil industriel, il a parfaitement rempli son rôle dans la deuxième moitié du XXe siècle, alors que la production agricole explosait véritablement sous l’effet de la PAC. Il a connu depuis des vicissitudes importantes l’obligeant à se restructurer pour s’adapter aux nouvelles conditions du marché.

« Les sociétés annexes de l’abattoir de Bressuire » , par Loïc BAUFRETON et Guy CHARENTON.

En parallèle, de nombreuses sociétés industrielles ont vu le jour ; sociétés de transformation et d’expédition des produits issus de l’abattage. Conserverie, entreprises de valorisation des « déchets d’abattage », de transport, bouchers expéditeurs…, toutes vont concourir à faire de Bressuire l’une des plus importantes « cités de la viande » françaises.

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