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Bulletin N°53 – 2004

« Eté 1944. La libération de Bressuire »

Le 6 septembre 1944, la ville de Bressuire fête sa libération, 3 mois jour pour jour après le débarquement de Normandie. Débarrassés du joug nazi, les bressuirais laissent éclater leur joie. La ville pavoise et le défilé réunit tous ceux qui ont œuvré à la libération du bocage.

Guy-Marie Lenne a entendu les témoins relater leurs souvenirs. L’article rend hommage aux acteurs de cette douloureuse histoire et aussi à Francis Saunier dont nous publions en couverture la peinture qu’il réalisât en 1945 pour honorer à sa manière l’exploit du drapeau français hissé en haut du clocher de Notre-Dame, à l’insu des forces d’occupation.

« Les femmes du Nord des Deux-Sèvres sous l’occupation »

C’est aussi un devoir de mémoire qu’Isabelle Soulard a entrepris, en rencontrant les femmes qui ont vécu la seconde guerre mondiale. Ses recherches lui ont permis de rassembler les témoignages des mères, épouses, fiancés…, de ces femmes du, bocage qui ont vécu « une histoire faite d’émotions, de souffrances, de rares bonheurs, de résistance ».

« Gloire et tourment d’un soldat de la guerre 14-18. Charles Jungbuth »

Pour que la souvenir subsiste encore, Dominique Lenne évoque une tranche de la vie d’un bressuirais
« de passage », héros de la Grande Guerre et témoin de la seconde. À travers les détails de ses lettres, adressées en 1941 au maire de Bressuire André Rousselot, l’auteur fait apparaître les angoisses, les difficultés matérielles vécues par Charles Jungluth.

« L’abattoir de Bressuire dans l’Illustration »

Alors qu’à cette époque beaucoup de bocains doivent se satisfaire de rutabagas et de topinambours – les plus âgés s’en souviennent encore – le journal l’Illustration fait paraître dans le numéro 5219 de 1943 un article sur « Le centre d’abattage de Bressuire et son frigorifique ». Jean Jacques Lucas, professeur d’histoire de l’art s’est attaché à montrer le paradoxe de cette édition. Tandis que la France se débat dans des problèmes de ravitaillement insolubles, Bressuire affiche à travers les illustrations de ce journal « un spectacle coloré », une profusion de guirlandes de saucisses que côtoient des cohortes de carcasses de viande.

« 1804 – Bressuire, chef-lieu d’arrondissement »

Dans le cadre des conférences proposées par HPB, Pierre Arches, Président de la Fédération des Sociétés Savantes et Culturelles des Deux-Sèvres, est venu au printemps évoquer l’action du premier préfet des Deux-Sèvres, Claude Etienne Dupin (1800–1813). La tâche de ce jeune préfet de 32 ans est délicate, il doit consolider la paix intérieure mais se heurte à de vives résistances, surtout religieuses, dans le nord-ouest du département. Napoléon, lors d’un dîner officiel le désignera d’ailleurs comme « le préfet des dissidents de l’ouest…. ». C’est pourtant lui qui redonnera du prestige à notre ville, ravagée par les Guerres de Vendée, en obtenant de l’Empereur le transfert de la sous préfecture de Thouars à Bressuire, ce qui lui vaudra le titre de « bienfaiteur » de la ville. Nous publions ici le texte de la conférence de M. Arches.

« Les origines de Beaulieu-sous-Bressuire »

Dans le souci d’élargir nos centres d’intérêt à tout le Bocage bressuirais, nous sommes heureux d’éditer l’article de Frédéric Augris consacré à Beaulieu-sous-Bressuire. Déjà auteur d’une monographie de cette commune, il poursuit ses recherches sur l’origine du bourg en s’appuyant sur les indices archivistiques et archéologiques. Il nous livre ici une magistrale démonstration historique et nous conduit sur les pistes d’un personnage illustre qui naquit à Beaulieu vers l’an 1100 : Raoul Ardent. Ce dernier peut-il être la clé de l’énigme de la naissance de Beaulieu ?