« La portée locale et nationale des visites du général de Gaulle à Bressuire de 1948 et 1963 »
Au printemps dernier, les Archives municipales et « Histoire et Patrimoine du Bressuirais » ont voulu rappeler les deux visites Bressuiraises du général de Gaulle « figure légendaire de l’histoire nationale », en organisant une exposition de photographies et une conférence, donnée par M. Eric Kocher-Marboeuf.
Spécialiste de l’histoire de la France contemporaine, M. Kocher-Marboeuf nous a confié le texte de sa conférence dans lequel il replace fort justement les visites du général de Gaulle dans un contexte politique national. Lorsqu’il arrive à Bressuire en juillet 1948, le général de Gaulle est encore, pour beaucoup, le libérateur de la France, mais pour les autorités de la IVe République il est devenu un opposant depuis son départ du pouvoir en janvier 1946. En 1963, de Gaulle est cette fois-ci Président d’une Ve République qu’il a construit à sa mesure.
« Le Bressuirais, du doyenné au vice archiprêtré de Bressuire (1789-1820) »
L’article suivant, de M. Jacques Marcadé, ouvre un champ d’investigation nouveau pour le bocage bressuirais, celui de la reconstruction religieuse au sortir de la période révolutionnaire. Capitale d’un vaste doyenné avant 1789, Bressuire n’est plus que le centre d’un vice-archiprêtré réduit à 13 paroisses au début du XIXe siècle, encore profondément marqué par les Guerres de Vendée qui ont ravagé la région.
« La chasse aux loups dans le bocage bressuirais au XVIIIe siècle »
Les derniers loups sont tués en Poitou entre 1925 et 1930. La peur et la haine du loup, à travers les contes, croyances et récits ont fait de cet animal un tueur sans vergogne, un ennemi de l’homme, Aussi, tous les moyens sont bons pour l’éradiquer : battues, pièges, massacres de louveteaux… C’est donc à la chasse au loup dans le bocage bressuirais du XVIIIe siècle que nous convie Pascal Herault à l’époque où les fusils étaient rares.
« Un amour illégitime à Bressuire au XVIIIe siècle »
Le classement des archives d’H.P.B. a révélé des documents originaux jamais publiés. Nous en avons extrait un acte notarié, passé le 14 février 1778, devant Maître Legrand, notaire royal à Bressuire. Il s’agit d’une rétractation de déclaration de grossesse, commentée par Dominique Lenne, prétexte à comprendre les relations maîtres/servantes de cette époque.