« En piste et en scène : les Reverho »
Histoire et Patrimoine du Bressuirais entend honorer dans cette revue des artistes de cirque exceptionnels, les Reverho. Et si, depuis 1989, une salle de sports bressuiraise porte leur nom, ils n’en restent pas moins méconnus dans leur ville natale. Jean-Marie Denis et Dominique Lenne nous livrent la destinée atypique de deux jeunes gymnastes, d’une famille de maçons bressuirais qui, grâce à leur talent et leur ténacité ont su gravir une à une les marches qui les ont conduits vers une renommée mondiale. Fildeféristes et jongleurs, les Reverho se sont produits sur la piste des plus grands cirques et la scène de grands music-halls, multipliant les prouesses techniques , avant de prendre une retraite active, en ouvrant un zoo aux Sables d‘Olonne.
« La « Belle époque » à Cirières. Enfance et jeunesse de quelques poilus de 1914″
Depuis deux ans, Histoire et Patrimoine du Bressuirais a tenu à commémorer le centième anniversaire de la Première Guerre mondiale avec le souci de comprendre comment le bocage avait traversé l’épreuve terrible du conflit. Dans ce numéro 74, Pascal Hérault étudie la petite commune de Cirières, au tournant des XIXe et XXe siècles, au cours de cette « belle époque » qui voit naître les futurs poilus. Nous découvrons une société rurale encore dynamique, fortement attachée à ses traditions, notamment religieuses, entre dissidence et catholicisme. Comme ailleurs, août 1914 est vécu comme une rupture à Cirières et la commune est particulièrement touchée par l’hécatombe des premiers mois du conflit : onze décès en cinq mois.
« Les pierres de remploi à Bressuire. Entre histoire, usage et esthétique »
Dans un tout autre domaine, l’exposition de l’artiste-photographe Michel Séméniako à la chapelle Saint-Cyprien, à l’automne 2015, a éveillé l’intérêt d’HPB pour ce qu’il est convenu d’appeler des pierres de remploi, très présentes à Bressuire dans le bâti ancien. Les photographies d’Annie De Kieber soulignent au regard du lecteur leur beauté et leur aspect singulier. Témoins d’une longue histoire de destructions, Guy-Marie Lenne montrent qu’elles portent en elles la volonté des bâtisseurs de les mettre en valeur.