Le conseil d’administration d’HPB a le plaisir de vous présenter un sommaire de la revue, une nouvelle fois très varié, centré sur les XIXe et XXe siècles.
« Décédé sur la voie publique. L’énigme Robert Hureaux ».
Parfois, les recherches historiques ressemblent fort à des enquêtes policières avec, au terme du travail d’investigation, autant de questions que de certitudes. Marylise Hirtz et Dominique Lenne ont cherché à savoir qui était Robert Hureaux, mort sur le pavé bressuirais une nuit de novembre 1940, en pleine occupation allemande, alors que couvre-feu régnait sur la ville. D’où venait-il, qu’était-il venu chercher à Bressuire ? Que lui est-il arrivé ce triste soir d’automne ? Autant de questions qui les ont emmenées bien loin de notre cité.
« Théophile Thoré et Firmin Barrion. Histoire d’une amitié ».
Il est des hasards qui bouleversent des vies, font naître des amitiés indéfectibles que seule la mort peut interrompre. Bertrand Chevillard nous relate la rencontre entre Firmin Barrion et Théophile Thoré que tout semble opposer, depuis leurs origines jusqu’à leurs parcours professionnels. Firmin Barrion, médecin à Bressuire et Théophile Thoré, célèbre journaliste et critique d’art, révolutionnaire, vont pourtant nouer une fraternité intellectuelle, profonde, nourrie de passions communes, jamais démentie malgré l’éloignement, l’engagement révolutionnaire de Thoré qui lui valut un exil douloureux de 10 ans à partir de 1849. Leurs échanges épistolaires, leurs rencontres dans le bocage ou à Paris, montrent combien la province et la capitale ne s’ignorent pas dans le bouillonnement intellectuel du XIXe siècle.
« Pierre Guérin. Président du Tribunal de Grande instance de Bressuire. 1952-1958 ».
Être « fils de » quelqu’un de célèbre n’est pas toujours facile à assumer. Pierre Guérin, dont le père Camille a découvert avec Albert Calmette, l’un des vaccins les plus célèbres du XXe siècle, le BCG contre la tuberculose, a choisi une voie différente de son père en s’engageant dans la magistrature. Son parcours professionnel le mena un temps à Bressuire où il fut président du tribunal de Grande instance, de 1952 à 1958.