» « Le Bressuirais » un fromage inconnu ? »
La naissance du camembert « Le Bressuirais » s’inscrit dans la guerre commerciale que se sont livrés les producteurs de ce précieux fromage : de Normandie et d’ailleurs. Jacques Ethioux nous livre ici le fruit de ses recherches sur une laiterie de Voultegon aujourd’hui disparue, mais à l’origine de ce mystérieux camembert, qui a connu un certain succès dans l’entre-deux-guerres et jusqu’à sa disparition au début des années 1970.
« Une famille de Brétignolles victime de la Grande Guerre »
L’article suivant nous ramène au premier conflit mondial au cours duquel la famille Blais, de Brétignolles, connut des heures tragiques. Pascal Hérault analyse et raconte l’histoire de cette famille, de son implantation dans la commune après 1870, jusqu’à ce que la guerre réclame son lot de chair à canon. Comme dans beaucoup d’autres familles, il fallut vivre avec la peur : de voir revenir un enfant blessé, mutilé parfois atrocement, d’apprendre la mort au combat d’un autre. Dans cette terrible partie de « roulette russe », la famille Blais a perdu quatre des siens.
« « L’école sans Dieu ». Deux instituteurs de la IIIe République en bocage »
A la même époque, une autre guerre se déroule dans le bocage bressuirais, larvée, sourde, vieil héritage du passé pas très lointain de la Guerre de Vendée. Dominique Lenne nous parle de guerre scolaire, entre l’« école sans Dieu », la Laïque et l’école privée, « libre », et nous retrace le parcours de deux instituteurs de l’école publique, mutés à Breuil-Chaussée et au Peu du Pin qui vont connaître une destinée tragique à l’aube du XXe siècle.
« Les deux batailles des Vendéens aux Aubiers. 1ère partie : une victoire éclatante, 13 avril 1793 »
Enfin, l’article de Michel Chatry nous plonge au cœur même de la Guerre de Vendée, à ses débuts en avril 1793, dans le bocage. La révolte qui grondait déjà depuis de nombreux mois a éclaté pour devenir une véritable guerre opposant les armées de la jeune Ière République aux troupes encore disparates de ce qui deviendra l’Armée catholique. L’auteur analyse pour nous les récits, contemporains et postérieurs, de la première bataille dans le nord des Deux-Sèvres, aux Aubiers, le 13 avril 1793.