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Bulletin N°54 – 2005

« L’affaire des inventaires dans les cantons de Bressuire, Cerizay et Mauléon en 1906 »

Juillet 1905, Aristide Briand fait voter la loi de séparation des Églises et de l’État à l’Assemblée Nationale. Promulguée le 9 décembre suivant, elle s’applique aux quatre confessions alors représentées en France : le catholicisme, le protestantisme – luthérien et calviniste – le judaïsme. En février-mars 1906 puis en novembre, les inventaires des biens des églises prévus par la loi donnent lieu à de multiples incidents dans le bocage bressuirais. Au moment de commémorer le centenaire de la loi de séparation, le travail universitaire de Daniel Sarrazin écrit en 1979, repris et augmenté par Dominique Lenne, apporte un éclairage sur ces événements qui ont agité le bocage au XXe siècle.

« La prostitution à Bressuire (1856-1946) »

Tour à tour tolérée ou réprimée, reconnue ou méprisée, la prostitution a traversé les âges en s’exerçant sous diverses formes. Dans le Bressuire des XIXe et XXe siècles, le « plus vieux métier du monde » est une réalité sociale. Stéphanie Deveau et Marylise Hirtz nous proposent de découvrir l’univers des « filles » et de la maison close, rue de la Bobinette avant que la municipalité ne décide sa fermeture il y a bientôt 60 ans.

« La ligne Nord des Tramways Départementaux des Deux-Sèvres : « Bressuire – Montreuil-Bellay » 1895-1957″

Il y a 110 ans, au Havre, le Président de la République Félix Faure signait le décret de déclaration d’utilité publique concernant les cinq lignes des tramways départementaux des Deux-Sèvres (T.D.S.). Pierre Marsault s’est attaché à la ligne « Bressuire – Montreuil-Bellay » pour nous en faire revivre sa genèse, sa construction et son exploitation. Collines et vallées de notre bocage ont vu circuler pendant une quarantaine d’années trains à vapeur et pittoresques autorails avant que la route ne supplante définitivement le « raballot ».

Voici autant de sujets différents que nous vous proposons afin de comprendre des dates, des noms, des faits, autant d’itinéraires vécus qui ont dessiné notre bocage au fil de la trame du passé.

« Entre jardin et parking »

Nous terminerons enfin ce panorama de l’histoire contemporaine de Bressuire et du bocage en suivant le destin singulier d’un jardin privé, devenu public pour le bonheur des Bressuirais avant de céder la place, à leur grand regret, à la « nouvelle Poste » de la ville puis très récemment à un parc de stationnement automobile. Ainsi que le souligne Guy-Marie Lenne, « seul l’if a traversé sans trop souffrir toutes ces époques et pour cela mérite bien d’être érigé au rang de patrimoine municipal ».