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Revue N°80 – 2019

« La Concorde, société bressuiraise de gymnastique et de préparation militaire »

Avec La Concorde , le sport entre pour la première fois dans la revue Histoire et Patrimoine du Bressuirais. L’étude d’Annie De Kieber nous rappelle l’origine de cette société laïque, en 1909. A la fois de préparation militaire et de gymnastique, l’association restera longtemps la concurrente de son pendant clérical, le Réveil. Tout au long du XXe siècle, La Concorde va former des générations de sportifs à des disciplines très diverses. Son patronage laïque animera les jours de congés et les vacances de toute une jeunesse. Son lent déclin et sa quasi disparition au crépuscule du siècle marqueront la fin d’une époque à Bressuire.

« Enquête sur un bressuirais à Paris. L’architecte Raymond Barbaud (1860-1927) »

Beaucoup de Bressuirais connaissent Raymond Barbaud , rattachant surtout son nom au château qu’il étudia à la fin du XIXe siècle. Bien peu savent qu’il fut un architecte de renom, installé à Paris, réalisant, notamment avec son associé Edouard Bauhain, de nombreux édifices, tant à Paris qu’en Charente, Gironde, Deux-Sèvres… Franck Delorme, qui lui a consacré une thèse de doctorat , nous retrace l’ensemble de sa carrière, la replaçant dans le contexte des grands courants architecturaux et artistiques, de la Belle Epoque à l’Entre-deux-guerres.

« La colonie agricole de Saint-Hilaire à Luché-Thouarsais, 1850-1903 »

Dans la revue précédente, Dominique Lenne avait abordé le cas des enfants assistés dans le Bressuirais au XIXe siècle . Dans la continuité de cette étude, elle envisage ici l’histoire de la colonie agricole de Saint-Hilaire, à Luché-Thouarsais, fondée par le curé Jean-Louis Rousseau dont l’objectif, au départ généreux, était de recueillir des enfants abandonnés ou des orphelins et de les former aux métiers de l’agriculture. Mais le tableau va vite s’assombrir avec des difficultés financières, des erreurs de gestion et, plus grave, de la maltraitance sur les enfants. L’expérience tournera court au tout début du XXe siècle dans un contexte de lutte anticléricale

« Le comte de Rohan-Chabot devant la Cour d’assises des Deux-Sèvres, 1845 »

Suivons enfin Roger Grassin qui relate le procès peu banal qui a été fait au comte de Rohan-Chabot, propriétaire à La Forêt-sur-Sèvre, en 1845, accusé de distribution d’emblèmes séditieux. Si l’affaire peut paraître anodine aujourd’hui, elle n’en reflète pas moins la méfiance de la Monarchie de Juillet face à l’opposition légitimiste représentée par le comte dans la région.