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Revue N°83 – 2020

« Doucet ou l’itinéraire d’un assassin dans le Bressuirais (1889) »

Spécialiste des affaires criminelles, fin connaisseur des archives judiciaires, Olivier Goudeau nous raconte par le menu, avec une plume alerte, la tentative d’assassinat qui, en 1889, a alimenté toutes les discussions dans les chaumières bressuiraises. L’auteur des faits, Doucet, est un personnage violent, affabulateur, calculateur qui niera les faits qui lui sont reprochés, jusque devant le tribunal. Pourtant sa victime, Marie Bazin, a bien reçu un coup de couteau, tout près du pont d’Ouit.

« Auguste Bochereau, appelé du contingent en Cochinchine, est-il un affabulateur ? »

Si la décolonisation de l’Indochine, après la Seconde Guerre mondiale, est bien connue, il n’en va pas de même de sa conquête, au XIXe siècle. Un coin du voile semble nous être révélé par le cahier écrit par Auguste Bochereau, de Saint-Amand-sur-Sèvre, soldat au 3e RIMa, envoyé en Cochinchine pour y faire son service militaire. Mais, c’est sans compter sur la perspicacité de Roger Grassin qui s’interroge sur la véracité du récit rédigé par Auguste Bochereau.

« Aux Aubiers, la défaite désastreuse des Vendéens (3-4 novembre 1799) »

Dans un premier article de la précédente revue, Michel Chatry relatait la bataille qui s’était déroulée aux Aubiers le 13 avril 1793. Cette fois-ci, son étude, très précise et documentée, porte sur la seconde bataille des Aubiers, perdue par les Vendéens de D’Autichamp les 3 et 4 novembre 1799 face aux troupes républicaines. « Désastreuse » pour le parti insurgé, la bataille précéda de quelques jours seulement le coup d’Etat de Bonaparte, le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

« Les lieux d’exécution et le pouvoir seigneurial dans la châtellenie de Bressuire à la fin du Moyen Age : l’apport de la toponymie »

Enfin, remontant le temps, Muriel Bonnaud part à la recherche des fourches patibulaires, ces lieux de mise à mort, dans la baronnie de Bressuire à la fin du Moyen Age en croisant les archives du chartrier de Saint-Loup et la toponymie qui garde le souvenir d’expressions ou de mots très révélateurs des pratiques judiciaires dans la baronnie ou à ses limites, comme des « sentinelles » du passé.