« Les tuiliers-briquetiers et chaufourniers de Noirterre (XVIIIe-XXe siècles) »
S’il est des hommes qui ont marqué l’histoire de Noirterre, ce sont bien les tuiliers-chaufourniers. Bénéficiant d’un sous-sol riche en argile, à proximité d’une région calcaire, ils ont développé une activité importante qui a répondu à la demande locale pendant plusieurs siècles. De celle-là, disparue, en grande partie oubliée, Dominique Lenne a retrouvé des traces dans le paysage, restitué des gestes, des savoir-faire ; elle a également suivi quelques familles aux destinées très différentes : celle des Martineau pendant les guerres de Vendée, celle de ces tuiliers émigrés de la Corrèze, venus s’installer en bocage…
« Un combattant héroïque : Henri Gourdon (1891-1979)«
C’est bien aussi une destinée hors du commun que Pascal Hérault dévoile dans son article. Fils de paysan, Henri Gourdon va s’illustrer lors des combats de la Première Guerre mondiale. « Entraîneur d’hommes remarquable », gravement blessé, décoré de la Croix de guerre puis de la Légion d’honneur, Henri Gourdon s’engage vingt ans plus tard dans la Résistance lors du second conflit mondial et est arrêté en 1942, avant d’être déporté à Buchenwald puis Mauthausen. Honoré par sa commune, Moncoutant, il est de ces hommes, heureusement nombreux, en qui la France peut reconnaître un héros digne de ses grandes valeurs.
« L’Occupation à Bressuire à travers l’objectif d’un soldat de la Wehrmacht »
Nous ne savons presque rien de la destinée de ce soldat de la Wehrmacht qui photographia ses camarades et la ville de Bressuire au début de l’Occupation allemande, lors de la Deuxième Guerre mondiale. Les quelques clichés qui nous sont parvenus forment des fragments du passé d’un jeune homme, plongé dans un conflit qui devait le dépasser, au contact d’une population rurale et provinciale inconnue. Qu’est-il devenu ensuite ? Nous l’ignorons. Nous reste ce petit bout d’une histoire inachevée !