« Meurtres à La Coussaye de Terves, 7 février 1792 » –
En février 1792, presque trois ans après le début de la Révolution, le bocage va bruire d’une affaire peu commune qui va défrayer la chronique judiciaire du temps : un triple meurtre est commis au château de la Coussaye de Terves. S’appuyant sur de rares archives, Marie Alonso s’est employée à nous restituer tous les éléments d’un drame aux multiples facettes, du procès-verbal de découverte des corps à l’enquête de police en passant par les dépositions des acteurs et témoins, jusqu’au pied de l’échafaud de Bressuire. Toute une nouvelle procédure judiciaire instituée par l’Assemblée législative nous est ainsi révélée.
« La Saint-Napoléon. Fête du 15 août 1857 à Bressuire »
Les années ont passé et le meurtre de la Coussaye a depuis longtemps été oublié au moment des festivités de la Saint-Napoléon, le 15 août 1857. Roger Grassin nous remémore sa création, en 1806, par l’Empereur, son abandon sous la Restauration avant que le Second empire ne lui redonne tout son lustre. L’analyse de cette fête, avec l’érection d’un arc de triomphe, est aussi l’occasion pour l’auteur de rappeler cette période de l’histoire au cours de laquelle Bressuire fut une ville de garnison.
« Une figure féminine de la dissidence à Cirières. Marie Drochon, dite « soeur Thérèse » (1809-1872) » –
La présence de militaires à Bressuire se justifiait alors par la nécessité de surveiller cette région du bocage (partie intégrante autrefois de la « Vendée militaire »), si prompte à se soulever. Et si le pouvoir redoutait toujours de nouveaux troubles, il n’avait aussi de cesse de surveiller cette partie de la population qui avait refusé le Concordat de 1801 et que l’on disait regroupée dans une Petite Eglise, dissidente. A Cirières, Pascal Herault a suivi les traces laissées par cette « figure » de la dissidence, Marie Drochon, dite « sœur Thérèse » qui joua un rôle fondamental dans la perpétuation du culte pré-concordataire tout au long du XIXe siècle, notamment par le biais de l’enseignement.
« L’église de Courlay » –
A Courlay, depuis deux siècles, cohabitent deux communautés religieuses. La première, tout comme à Cirières, a refusé le Concordat, devenant dissidente, alors que la seconde a suivi les préceptes du culte catholique officiel, conservant pour ses offices la vieille église romane que nous présentent François Bertrand et Jean-Luc Joubert . S’appuyant sur des archives, aussi bien paroissiales que municipales et départementales, ils en font une description minutieuse, s’attachant à nous montrer ses particularités et ses richesses, notamment un splendide retable du XVIIIe siècle.
« La mort d’un centenaire, place des Anciens-Combattants »
Le court article de Jacques Ethioux , en fin de volume, a ceci de singulier qu’il s’intéresse au patrimoine végétal de la ville de Bressuire. Peu parmi nous, auraient été capable de donner un nom à cet arbre remarquable, abattu place des Anciens-Combattants. Laissons à l’auteur le soin de nous en dire davantage.